vendredi 27 mars 2009

Samedi 18 avril : un moine dans la cité Henri Quinson, ancien trader et fondateur d'une communauté monastique en banlieue nord de Marseille donnera une conférence à 15 h au Parc Ducup.

Qui est Henri Quinson ?


 


Il n'est pas fréquent de voir un homme renoncer à une brillante carrière dans le monde de la finance pour devenir moine...en cité HLM. Le témoignage d'Henri Quinson commence à être remarqué dans les médias. Mais qui est-il au juste ?

Né en 1961, Henry C. Quinson est franco-américain. Il a vécu à New York, Bruxelles et Paris.

Après des études d'économie et de sciences politiques, il a été cadre à la salle des marchés de la Banque Indosuez. Parallèlement, il a enseigné les techniques de change aux facultés d'Aix-en-Provence et de Bordeaux ainsi qu'à l'Institut d'études politiques de Paris.

En 1989, il entre au monastère de Tamié, en Savoie, où il suit le noviciat cistercien, puis commence ses études de théologie avec la Faculté catholique de Strasbourg.
En 1995, il prend un appartement dans les "Quartiers Nord" de Marseille, à forte présence d'immigrés pour vivre en logement HLM.
Un an plus tard, il fonde, avec Karim De Broucker, la Fraternité Saint Paul, une petite communauté de prière et de travail qui se veut accueillante à tous ses voisins.
Il est enseignant d'anglais au Lycée Lacordaire de Marseille et pratique l'aide scolaire dans son quartier.

Henri Quinson a d'abord traduit des ouvrages avant d'écrire son témoignage personnel dans "Moine des cités, De Wall Street aux Quartiers Nord de Marseille". Il écrit des articles de presse.
On remarquera notamment ses contributions sur l'échec scolaire et l'éthique de la finance.

jeudi 5 mars 2009

Echo du Caté

L'Echo du Caté n° 9 est paru ! Les abonnés par courrier le recevront début semaine prochaine.

En voici le sommaire :

Sommaire :

P1 :- Editorial : Réussir sa vie.

P 2 : Lire

P3 : A noter – Marche diocésaine.

P4 : Avis de naissance – Divers rappels.

Encarts :

La liturgie comme un cœur – A trop chanter on tue le chant – Carême avec les petits et leurs familles – Chemin de Carême – Une messe des familles (5ème dimanche de Carême) – Expo sur les livres sacrés – Humour -

Retraite dans la ville



EDITORIAL :

Réussir sa vie.

Réussir sa vie ! Avons-nous déjà réfléchi à cette obligation de notre société d’aujourd’hui ? Avons –nous osé relire notre vie à cet aulne ? Je vais vous raconter une histoire, une histoire vraie.

Un enfant nait dans une famille modeste mais travailleuse. Ce petit garçon grandit en taille et en sagesse, apprend le métier de son père et le pratique jusqu’à l’âge de 30 ans. Cet homme a un projet, un grand projet, une mission, même : allumer un feu ! Un feu d’amour ! Un feu, vous savez bien qu’il se propage à toute allure quand le terrain est sec, l’actualité australienne nous le rappelle en ce moment. Ce feu-là dépend aussi du terrain, mais d’un terrain particulier : le cœur, notre cœur.

Alors, un jour, après avoir été confirmé dans sa mission au bord d’un fleuve, l’homme se met en route. Il sème, il sème de l’amour, partout où il passe. Il sème des graines, il en plante des petites pousses, des arbustes, des grands arbres. Il n’arrête pas ! Il sait qu’il n’est pas seul et que son projet ne peut que réussir ! Car son projet est beau, beau pour tout homme, pour le monde, pour chacun de nous. Mais le terrain n’est pas encore prêt, pas assez ouvert, trop d’humidité, de poussière, de pourriture… la mission se complique. Et pourtant ! Quelques hommes suivent avec lui ce projet. Ils ne savent pas où ils vont, mais ils le suivent, ils ont confiance ; ils veulent réussir leur vie ? Ils ne le savent pas encore mais tout va avoir l’apparence d’un formidable échec.

En effet au bout de 3 ans, pas beaucoup plus, cet homme qui avait un projet d’amour mondial est crucifié ! Fini ! Perdu ! Raté ! Abandonné ! Echoué !

3 ans de travail, d’espérance, de haut et de bas, de belles rencontres et de trahisons, d’amour et de haine pour arriver à une mort infâme. Cet homme n’a vraiment pas réussi sa vie … et il a entrainé avec lui une poignée d’hommes déçus, désappointés, découragés qui reprennent le chemin de leur vie d’avant… pour enfin réussir enfin leur vie ?

Mais voilà ! Cet homme, cet Homme -Dieu est Vivant ! La croix signe de l’échec est maintenant signe de victoire ! Victoire de l’amour, de l’Amour sur la mort. Cet homme a réussi sa vie ! Il l’a donné pour réussir ! Il nous l’a donné pour nous permettre de réussir notre vie !

Depuis 2000 ans, des hommes, des femmes et des enfants continuent la mission de l’Homme Dieu Jésus. Sa vie réussie est un formidable chemin qui s’ouvre devant nous ; un chemin rude, sec, souvent pierreux et étroit mais qui mène à la Vie. Et chaque année, nous prenons 40 jours pour remettre en état le terrain de notre cœur pour permettre au feu de l’Amour de se propager.

Alors bonne entrée en Carême ! Bon travail ! Que vous souhaiter d’autre qu’une vie réussie sous le regard du Père, du Fils et de l’Esprit !

Bénédicte de Massia




lundi 2 février 2009

Levée de excommunication.


 


 


 

Lettre ouverte de Mgr Hippolyte Simon,

vice-président de la Conférence des évêques de France


 


Le 29 janvier 2009


 


 

***


 


 

Lettre ouverte à ceux qui veulent bien réfléchir…..


 


 

Qui avait intérêt à salir la réputation du Pape ?


 


 

Je ne sais pas si je suis en colère ou si je suis malheureux : la vérité tient sans doute des deux. Mais trop, c'est trop, alors je dis : ça suffit ! Le déchaînement médiatique contre le Pape Benoît XVI, qui aurait réintégré quatre évêques intégristes, dont un négationniste avéré, ne relève pas de la critique, mais de la calomnie et de la désinformation. Car, quoi que l'on pense des décisions du Pape, il faut dire, répéter et souligner que ces quatre évêques n'ont pas été réintégrés. Et donc, Mgr Williamson, dont les propos tenus à la télévision suédoise sont effectivement intolérables, n'est toujours pas revenu au sein de l'Eglise catholique et il ne relève toujours pas de l'autorité du Pape. Les informations qui parlent de réintégration reposent sur une confusion grave entre levée des excommunications et réintégration à part entière.


 

J'accorde volontiers mon indulgence à tous les journalistes et à tous les commentateurs qui ont pu confondre, de bonne foi, la levée de l'excommunication et la réintégration pure et simple. Les catégories utilisées par l'Eglise peuvent prêter à équivoque pour le grand public. Mais la vérité oblige à dire que, selon le Droit de l'Eglise, ce n'est pas du tout la même chose. Si on confond les plans on devient victime de simplifications qui ne profitent qu'à ceux qui veulent faire de la provocation. Et on se fait complice, involontairement, de ces derniers. De façon habituelle, le grand public est en droit d'exiger d'un journaliste sportif qu'il sache distinguer, par exemple, entre un corner et un essai. Pourquoi l'Eglise n'aurait-elle pas le droit d'avoir aussi son vocabulaire « technique » et pourquoi devrait-on tolérer des approximations aussi graves simplement sous prétexte qu'il s'agit de religion ?


 

Reprenons donc exactement ce qui s'est passé. Suite à l'élection du Pape Benoît XVI, en Avril 2005, les évêques de la Fraternité Saint-Pie-X, fondée il y a plus de trente ans par Mgr Lefebvre, ont demandé à reprendre le dialogue avec Rome, mais ils avaient mis deux préalables: premièrement, la libéralisation du Missel de 1962, ce qui a été fait par le motu proprio, en juillet 2007 et, deuxièmement, la levée des excommunications.


 

Que signifie la levée des excommunications ? Pour prendre une comparaison familière, je dirai ceci : quand Mgr Lefebvre est sorti, c'est-à-dire quand il a désobéi en ordonnant quatre évêques malgré l'avis formel du Pape, c'est comme s'il y avait eu, automatiquement, une barrière qui était tombée et un feu qui s'était mis au rouge pour dire qu'il était sorti. Cela voulait dire que si, un jour, il voulait rentrer, il faudrait qu'il fasse d'abord amende honorable. Mgr Lefebvre est mort. Paix à son âme ! Aujourd'hui, ses successeurs, vingt ans après, disent au Pape : «Nous sommes prêts à reprendre le dialogue, mais il faut un geste symbolique de votre part. Levez la barrière et mettez le feu au clignotant orange !» Le Pape, pour mettre toutes les chances du côté du dialogue, a donc levé la barrière et a mis le feu au clignotant orange. Reste à savoir maintenant si ceux qui demandent à rentrer vont le faire. Est-ce qu'ils vont rentrer tous ? Quand ? Dans quelles conditions ? On ne sait pas. Comme le dit le cardinal Giovanni Battista Re [préfet de la Congrégation des évêques], dans son décret officiel : « il s'agit de stabiliser les conditions du dialogue ». Peut-être que le Pape, dans un délai que nous ne connaissons pas, leur donnera un statut canonique. Mais pour l'instant, ce n'est pas fait. Le préalable au dialogue est levé, mais le dialogue n'a pas encore commencé. Nous ne pouvons donc pas juger les résultats du dialogue avant qu'il n'ait eu lieu.


 

Là-dessus, la veille du jour où devait être publié le décret du Cardinal RE, voici qu'une télévision suédoise publie ou republie les propos clairement négationnistes de l'un des quatre évêques concernés, Mgr Williamson. Le Pape, quand il a donné son feu vert à la signature du décret par le Cardinal pouvait-il connaître les discours de Mgr Williamson ? Très honnêtement, je crois pouvoir dire que non. Et c'est en un sens plutôt rassurant : c'est le signe que le Vatican n'a vraiment pas les moyens de faire surveiller tous les évêques et toutes les chaînes de télévision du monde ! C'est donc ici qu'il ne faut pas se tromper d'interprétation : que signifie cette coïncidence entre la signature d'un décret, prévue pour le 21 Janvier, et donc connue de Mgr Williamson, et la diffusion des propos télévisés du même personnage ?


 

Que chacun se demande : à qui profite le crime ? A qui profite le scandale provoqué par des propos d'une telle obscénité ? La réponse me semble limpide : à celui ou à ceux qui voulaient torpiller le processus inauguré par la signature du décret ! Or, pour peu que l'on suive un peu ces questions et les différentes interventions de Mgr Williamson depuis quelques années, il est clair que lui ne veut à aucun prix de la réconciliation avec Rome ! Cet évêque, dont je répète, qu'il n'a encore aujourd'hui aucun lien de subordination canonique vis-à-vis de Rome, a tout simplement utilisé la méthode des terroristes : il fait exploser une bombe (intellectuelle) en espérant que tout le processus de réconciliation va dérailler. Il fait comme tous les ultras de tous les temps : il préfère laisser un champ de ruines plutôt que de se réconcilier avec ceux qu'il considère comme des ennemis.


 

Alors je le dis avec tristesse à tous ceux qui ont relayé, - avec gourmandise ou avec douleur-, l'amalgame entre Benoît XVI et Mgr Williamson : vous avez fait le jeu, inconsciemment, d'un provocateur cynique ! Et, en prime, si j'ose dire, vous lui avez offert un second objectif qui ne pouvait que le ravir : salir de la pire des manières la réputation du Pape. Un pape dont il se méfie plus que de tout autre, car il voit bien que ce Pape ruine absolument tout l'argumentaire échafaudé jadis par Mgr Lefebvre. Je ne peux pas développer ici ce point. Je ne fais que renvoyer à un article que j'avais publié dans les colonnes du journal Le Monde, l'an dernier, au moment de la publication du Motu Proprio : « Quand je lis, un peu partout, que le Pape accorde tout aux intégristes et qu'il n'exige rien en contrepartie, je ne suis pas d'accord : il leur accorde tout sur la forme des rites, mais il ruine totalement leur argumentaire sur le fond. Tout l'argumentaire de Mgr Lefebvre reposait sur une prétendue différence substantielle entre le rite dit de Saint Pie V et le rite dit de Paul VI. Or, réaffirme Benoît XVI, il n'y a pas de sens à parler de deux rites. On pouvait, à la rigueur, légitimer une résistance au Concile si l'on pensait, en conscience, qu'il existait une différence substantielle entre deux rites. Peut-on légitimer cette résistance, et a fortiori un schisme, à partir d'une différence de formes ? »


 

Pour un fondamentaliste, et qui plus est, pour un négationniste forcené comme Mgr Williamson, Benoît XVI est infiniment plus redoutable que tous ceux qui font l'apologie de la « rupture » introduite par le Concile Vatican II. Car s'il y a rupture, alors il est conforté dans son opposition à la « nouveauté ». Mais celui qui démontre paisiblement que le Missel de Paul VI, la liberté religieuse et l'œcuménisme font partie intégrante de l'authentique Tradition Catholique, celui-là lui enlève toute justification.


 

J'ai bien conscience qu'il faudrait développer mon argumentation. Que chacun veuille bien me pardonner de renvoyer aux sites internet où tout ceci est visible. Mais je souhaite surtout que chacun veuille bien se méfier des provocations trop bien montées. Quant à ceux qui s'obstinent à répéter que Joseph Ratzinger a servi dans les Jeunesses hitlériennes, qu'ils veuillent bien relire le témoignage qu'il a donné à Caen, le 6 Juin 2004, pour le soixantième anniversaire du Débarquement en Normandie, et qu'ils se demandent ensuite ce qu'ils auraient fait à sa place. ..Quand on hurle un peu trop fort avec les loups d'aujourd'hui, on ne fait pas bien la preuve que l'on eût été capable de se démarquer des loups de l'époque…


 

Reste un point qui est second mais cependant très grave : il faudra tout de même s'interroger sur la communication des instances romaines lorsqu'il s'agit de sujets aussi sensibles. Après la polémique de Ratisbonne (qui mériterait elle aussi d'être démontée attentivement..), j'espère – mais je me réserve d'en parler plutôt en interne - que les responsables de la Curie vont procéder à un sérieux débriefing sur les ratés de leur communication. Pour le dire d'un mot, voici comment j'ai vécu les choses : Mercredi 21 janvier, les milieux intégristes italiens, qui croyaient triompher, « organisent une fuite » dans « Il Giornale ». Aussitôt le tam-tam médiatique, se met en route. Mais nous, membres des conférences épiscopales, nous ne savons absolument rien ! Et pendant trois jours les nouvelles – erronées, qui parlent à longueur de journée de réintégration – prolifèrent dans tous les sens comme un feu de brousse. Tout y passe. Arrive alors la « bombe » de Mgr Williamson… Et c'est seulement samedi matin, - trois jours trop tard ! -, que nous recevons le communiqué officiel du Cardinal RE. Comment voulez-vous que nous puissions remettre le débat sur des bases correctes ? Le Cardinal Ricard s'y est employé, de très bonne façon, mais le feu était parti, et plus personne ne pouvait alors entendre une parole raisonnable.


 

Maintenant que la poussière commence à retomber, essayons de reprendre calmement nos esprits. Comme disait ma Grand-mère : d'un mal Dieu peut faire sortir du bien. Le mal c'est que le Pape Benoît XVI a une nouvelle fois été traîné dans la boue par une majorité de grands médias, excepté, Dieu Merci, La Croix et quelques autres. Beaucoup de catholiques, et beaucoup de gens de bonne volonté, sont dans l'incompréhension et la souffrance. Mais le bien, c'est que les masques sont tombés ! Si le dialogue continue malgré tout avec les évêques de la Fraternité Saint Pie X, - sous réserve, bien sûr, qu'ils passent la barrière maintenant levée- , le discernement pourra se faire, car tout le monde sait un peu mieux ce qu'ils pensent les uns et les autres.


 

Pour conclure, j'ai envie de m'adresser aux fidèles catholiques qui peuvent, non sans raison, avoir le sentiment d'être un peu trahis, pour ne pas dire méprisés, en cette affaire : méditez la parabole du Fils prodigue, et prolongez-la. Si le Fils aîné, qui avait d'abord refusé d'entrer dans la fête, dit qu'il veut rentrer, allez-vous le refuser ??? Ayez suffisamment confiance en vous-mêmes et en l'Esprit qui conduit l'Eglise, et qui a aussi guidé le Concile de Vatican II, pour penser que la seule présence de ce fils aîné ne suffira pas à étouffer la fête. Donnez à ce dernier venu un peu de temps pour s'habituer à la lumière de l'Assemblée où vous vous tenez…


 

+ Hippolyte Simon,

Archevêque de Clermont.

Vice-président de la Conférence des évêques de France


 

vendredi 23 janvier 2009

Il pleut ??? alors surfez !!!

Aujourd'hui, nous vous donnons le nom de quelques sites sur lesquels vous pourrez vous ... régaler !

Pour les catéchistes :

http://www.idees-cate.com/index.php?page=accueil

Vous cherchez un chant ?

http://www.chantez-online.org/index.php

Une prière ?

http://www.prier.be/

Vous voulez approfondir vos connaissances bibliques ?

http://www.interbible.org/index.php

Ou regarder la télévision ?

http://www.ktotv.com/index.php

En savoir plus sur la liturgie du dimanche en dessin ?

http://lapinbleu.over-blog.net/

Et pour les parents qui ont de petits enfants ….

http://catechese-lyon.cef.fr/eveil/ressources.php


vendredi 16 janvier 2009

Editorial de l’écho du caté de janvier-février 2009

C'est cadeau !


 

Le soir de Noël, je suis toujours étonnée des papiers -cadeaux éparpillés sous le sapin, devant la crèche, dans la pièce de séjour, un tas impressionnant et ….quelquefois même, en rangeant, ne vous est il pas arrivé , à vous aussi, de retrouver le jouet découvert… et oublié (pas vraiment perdu) dans la pagaille de l'ouverture des paquets ?

Un cadeau. La joie de le recevoir, l'ouvrir soigneusement en essayant de garder le bel emballage, ou en toute hâte pour découvrir ce qui se cache sous le papier, le plaisir de cette découverte, le merci offert, le bonheur de pouvoir en profiter longtemps et le souvenir de la personne qui nous a fait plaisir.

Un cadeau. Celui de la vie ; celui du Salut ; celui de l'amour et de l'Amour ; celui de l'espérance ; celui de la foi ; celui du pardon et de la miséricorde ; celui du baptême et de l'eucharistie … tous ces cadeaux que nous recevons à chaque instant de la journée ou chaque semaine ou chaque mois, les recevons nous vraiment comme des cadeaux ?

Un cadeau. Le recevoir est un acte d'humilité, c'est accepter qu'une personne chère ait pensé à nous, ait cherché peut être longtemps avant de trouver l'objet qui nous ferait plaisir, ait pris du temps pour nous, ait dépensé de l'argent dans le seul but de donner de la joie. Certains ont du mal à recevoir un cadeau, du mal à l'accueillir comme une preuve d'amour, du mal à se réjouir de ce présent fait spécialement pour lui et pas pour un autre.

Un cadeau. Le déballer pour savoir ce qu'il est. Un sacrement est un cadeau emballé lui aussi. Le savions-nous ? Comment l'ouvrons-nous ? Ce cadeau a la particularité d'être aussi mystère ; chaque fois que nous recevons un sacrement, nous pouvons vivre et découvrir une nouvelle facette de ce diamant que nous acceptons à chaque eucharistie, à chaque pardon, chaque jour dans la grâce (cadeau aussi) du salut que l'Enfant Jésus nous donne.

Un cadeau. Le cadeau sacrement a besoin d'outils bien particuliers pour être soigneusement découvert : la lecture et méditation de la Parole sont des outils « de base », le magistère de l'Eglise et le témoignage de la cohorte des saints qui nous devancent sur le chemin vers le Père sont des outils « de fond », le partage spirituel et la charité sont ces outils « spécialisés » qui confirment que le cadeau a bien été ouvert…. Et apprécié.

Un cadeau. Voilà ce que je voudrais souhaiter à chacun de nous : chaque jour de cette nouvelle année, découvrir à nouveau ces cadeaux qui nous font vivre chaque fois que nous les ouvrons !

Bonne et Sainte Année 2009 !


 


 

                        Bénédicte de Massia.


 


 


 


 


 

jeudi 15 janvier 2009


Nous vous annonçons la naissance des triplés du 11 rue Bastion St François :

"Viens, Vois et Vis !"
 
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